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Auteur◄ (babylone&elliott) combien pour une session privée ?
Elliott Ellans
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MessageSujet: (babylone&elliott) combien pour une session privée ?   (babylone&elliott) combien pour une session privée ? EmptyDim 24 Jan - 0:39

Un enterrement de vie de garçon dans un club de striptease. Je ne sais pas vraiment ce qui est le pire. Le fait qu'un pote d'enfance, un mec de mon âge qui a encore toute sa vie devant lui décide de se marier. Je ne comprendrais jamais cette manie. Okay, ça se passe bien avec sa nana, tant mieux pour lui, mais bordel, pas le mariage. 'fin, pas maintenant. Il est trop jeune pour se faire chier avec une nana au point de l'épouser. Tu noteras que non, le mariage, ce n'est vraiment, mais alors vraiment pas un truc pour moi. Je pense très sérieusement que je ne me marierais jamais. Je ne suis même pas sûr de pouvoir rester avec une nana pendant assez de temps pour la demander en mariage. Ouais, les relations longues, ce n’est pas un truc pour moi. Un peu comme le concept de fidélité, c'est un truc un peu démodé à mes yeux. 'fin, je veux dire, tu ne peux pas rester avec une seule nana pendant trop longtemps. Pour ma part, ce n'est juste pas possible, mais bon, il paraît qu’y a des mecs qui y parviennent. Chapeau les gars, vous êtes assez cons pour vous bloquer un tas d’opportunités. C'est triste pour vous. Du coup, à la base, je disais que je ne sais pas ce qui est le pire. Le fait qu'il épouse une femme (ce que je viens de te dire plus haut en m'étalant juste un peu trop) ou le fait qu'il décide de faire son enterrement de vie de garçon dans un club de striptease. C'est un peu tenté le diable. Le mec, il sait qu'il va épouser une nana, il sait qu'il va devoir lui rester fidèle longtemps (oui, longtemps, on sait bien que maintenant le mariage c'est plus souvent un échec qu'une réussite) et il part tout de même mâter d'autres nanas. Imagine, le mec, paf, il en trouve une vraiment à son goût et adieu le mariage. Ce serait un peu con, mais à mourir de rire tout de même (sauf pour la mariée et les personnes qui se seraient déplacées).

Bref, du coup, je suis là avec plein d'autres potes. Les billets volent dans tous les sens que ce soit pour les nanas ou pour l'alcool. Je suis loin d'être bourré et de toute façon, je ne compte pas vraiment me mettre dans un état pitoyable ce soir. Je ne suis pas vraiment opé pour faire un remake de Very Bad Trip, non merci. Ça ne sert à rien de faire les gros yeux, oui, je sais m'éclater sans être dans un état totalement second. Nan, mais. Alors qu'une nana est en train de se trémousser sur notre futur marié, un mec à côté de moi me sort de mes pensées. « Check la blonde au fond. » Mon regard suit la direction qu'il m'indique et se pose sur elle. Je reste sur le cul. Babylone. Je ne réagis pas, je reste comme un con complètement perturbé de la voir ici. Depuis quand est-ce qu'elle est devenue stripteaseuse ? Depuis quand est-ce qu'elle vend son corps pour de l'argent ? Depuis que t’as tout fait foirer et qu’elle a démissionné de chez tes vieux ? « C'pas la nana qui faisait le ménage chez tes parents ? » Je ne fais plus attention à lui, mon attention est posée sur la jeune femme qui ne semble pas m'avoir remarqué. De l'extérieur, je ne suis qu'un mec (de plus) qui profite du spectacle. À l'intérieur, c'est Bagdad dans ma tête. Je ne pensais pas la revoir, pas après toutes ces semaines, pas après tous ces messages sans réponses. Finalement, j’avais réussi à me faire à l’idée que c’était fini. Sauf qu’elle est là, à quelques mètres à peine de moi. « Elle est sacrément bonne n'empêche. » Cette fois, je lâche la blonde du regard et je me tourne vers mon pote près à lui en décoller une. Il est sérieux ? Je réalise ce que je compte faire avant que mon poing ne décolle. Je souffle doucement et je me tourne à nouveau vers elle, du moins, vers les mecs qui sont en train de baver sur elle. Et là, je rage. Ça monte, ça monte et j'ai envie d'en frapper la moitié. Non, j'ai envie de tous les défoncer. Je me lève subitement, je fais à moitié voler les verres qui sont devant nous, mais je m'en contrefous. « Tu fais quoi ? » 'tain, je l'avais presque oublié celui-là. Je scotche sans difficulté un putain de sourire sur mon visage et d'un ton détaché, je lui balance. « J’vais profiter de la soirée. » Je ris doucement et je lui adresse un clin d'œil. Tout le monde sait qu'avec suffisamment d'argent, les stripteaseuses peuvent facilement faire beaucoup plus que des danses. Je préfère qu'il pense que je vais payer pour me taper la blonde sacrément bonne plutôt qu'il s'approche un minimum de la vérité.

Je m'éloigne en vitesse, mes pas me mènent jusqu'à elle. Ça fait sept semaines, sept putains de semaines que je n'ai pas la moindre nouvelle. Sept semaines qu'elle m'ignore comme elle ne l'a jamais fait auparavant. On s'est déjà pris la tête (un nombre incalculable de fois), mais elle ne m'avait jamais fait ce coup-là. Le coup de disparaître totalement, de me snober comme ce n'est pas permis et de me manquer à ce point. Sauf que ça, je ne le dirais pas, ni à elle ni à personne d'autre. J'agis comme si je m'en foutais totalement, alors que ce n'est pas du tout le cas. Posté à quelques mètres d'elle, je pose un tas de billets sur la scène puis d'un ton très sérieux sans la moindre once d'ironie, de moquerie ou de que sais-je encore, je lui souffle. « Combien pour une session privée ? » D'un signe de tête, je montre les endroits où l'on pourrait être tranquille. Je me fiche royalement du striptease, du show ou de tout ce qui a un rapport avec ce nouveau boulot qu'elle s'est trouvé. Non, ce que je veux, c'est qu'elle arrête de m'éviter comme elle le fait si bien. Je veux la voir, elle, loin de tous ces mecs en chien qui sont en train de m'énerver au-delà du possible. J'en viens même à rajouter dans un ton beaucoup trop désespéré à mon goût. « S't'eu plait. » Et bordel, qu'est-ce que j'ai l'air con à la supplier de bien vouloir cesser de m'ignorer.
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MessageSujet: Re: (babylone&elliott) combien pour une session privée ?   (babylone&elliott) combien pour une session privée ? EmptyDim 24 Jan - 20:49

sept semaines. sept putain de semaines. y’a rien à dire, elle a vraiment la haine. mais après tout, contre qui peut-elle être en colère ? contre lui ou contre elle-même ? depuis sept semaines, elle erre. et ce dernier message qu’elle a reçu il y a quelques jours à peine. ce message qui lui a fait perdre haleine. trois petits mots mis les uns à la suite des autres qui l’ont autant bouleversée qu’un « je t’aime », parce qu’elle sait baby. elle sait à quel point il est fier, à quel point son égo compte plus qu’une quelconque amitié pourtant sincère. et lui pardonner, elle en ressent l’envie.
ça la brise. ça l’attise. mais elle a pas oublié. elle ne pourra jamais.
puis, avant que t'arrives, j'ai ma nouvelle copine qui m'a appelé. elle vient ce soir. du coup, je pense que je risque d'être un peu trop occupé, si tu vois ce que je veux dire. c’est une nana friquée.
les dents serrées, la blonde continue de se déhancher. parce que depuis qu’elle l’a envoyé bouler, elle a été obligée de se dévergonder. d’accepter de monnayer la vue de son corps déshabillé. aucun doute possible : plus bas que terre, elle est tombée. tout ça à cause d’un petit enfoiré. un mec qui ne l’a jamais mérité.
elle ne les regarde jamais, ces porcs qui lui glissent des billets. elle danse, se sert de la barre comme d’un symbole phallique, tente d’oublier. les yeux fermés, elle s’imagine en train de faire des ballets. c’est toujours mieux que de regarder la réalité.
mais quand elle ferme les yeux, c’est pas un monde idyllique qu’elle voit, c’est rien qu’elliott ellans qui viendrait la sortir de cet univers merdique. c’est rien qu’elliott qui lui murmurait des « je t’aime » jusqu’à la fin de l’été et même après.
et en même temps, s’il venait, elle ferait quoi baby ? elle lui pardonnerait ? juste parce qu’une fois, il a dit désolé ? quelle idée absurde, quelle calomnie !
puis, avant que t'arrives, j'ai ma nouvelle copine qui m'a appelé. elle vient ce soir. du coup, je pense que je risque d'être un peu trop occupé, si tu vois ce que je veux dire. c’est une nana friquée.
non. elle ne peut pas. même s’il lui a envoyé quelques messages parce que, de toute évidence, elle lui manquait. parce qu’il n’y a pas que cette phrase qui tourne en boucle dans sa tête, non. y’en a une autre, une qui fait aussi mal à son être.
attends. […] je ne te dois plus rien. ça paiera tout ce temps que je t'ai fait perdre.
sauf que baby, son temps, elle a pas eu l’impression de le perdre. non, le seul moment où elle s’est perdue, c’est quand ils sont redevenus deux inconnus. ce qui a fait mal, c’est cet espoir qu’il a fait renaître pour mieux le piétiner, pour mieux l’annihiler.

avec un sourire âpre, la blonde se souvient douloureusement de ces sept semaines. pas un seul jour n’est passé sans qu’elle scrute son téléphone. et les premières semaines, ça n’a été qu’une mascarade qui n’a fait que raviver sa peine. elle a passé plusieurs jours alitée à se laisser crever. à se souvenir du passé.
tous ces moments qui ne reviendront jamais. tous ces moments qu’elle a essayé de chasser. elle s’est souvenue de ces engueulades, de ces mauvais moments, où elle l’a détesté. il y en a eu beaucoup, parce qu’ils se ressemblent trop pour que ça n’affecte pas leur amitié ; mais à chaque fois, d’une manière ou d’une autre, il se faisait pardonner. un sourire de sa part, un baiser sur la joue ou sur les lèvres plus tard, et tout était pardonné. tout. parce que baby, elle pouvait pas l’abandonner.
à moins que ce soit parce qu’elle avait peur d’être encore laissée ? d’être encore abusée ? parce qu’au fond, c’était le premier à l’avoir laissé pénétrer dans sa petite vie rangée ?
est-ce qu’au fond, ce n’est pas tout simplement babylone qui l’a utilisé ? pour ne pas être à nouveau esseulé ?
les paupières de la gamine se soulèvent sur ses iris bleutées. elle regarde la salle comme si on l’avait frappé. est-ce que c’est ça ? est-elle vraiment si mauvaise ?
a-t-elle si peur de la solitude qu’elle se sert des autres dans son propre intérêt ? elle se rend compte qu’elle s’était arrêtée de danser quand des hommes mécontents viennent à râler. elle se retient de peu de leur envoyer une flopée de jurons. je peux pas me faire virer, j’ai besoin de ce job à tout prix si je veux continuer de manger. d’autant que le salaire n’est pas mirobolant puisqu’il dépend en partie des pourboires des clients… et depuis qu’elle a abandonné son job chez les ellans, la gamine a déjà bien maigri. on ne voit pas encore les os de ses côtes saillir mais si ça continue, on les verra bientôt poindre sous sa peau.
et son cœur qui crie : elliott, t’es où ? elliott, reviens, reprends-moi. mais sa tête… oh sa tête. parfois, son myocarde tente de se débarrasser du cerveau rationnel, du cerveau trop fier pour oser battre de l’aile. pourquoi tu lui avoues pas que tu l’aimes ? parce qu’il en a mentionné une autre ? mais est-ce que tu ne te contentes que de lui, toi ? non. bien sûr que non. oui, je sais : c’est parce qu’il a commencé. mais baby, t’es plus un bébé. ça, c’est l’excuse de la femme brisée.

… il est là. son cœur l’a demandé et il est arrivé. babylone aurait presque envie de se frotter les yeux pour vérifier qu’elle n’est plus en train de rêver, mais elle parvient à résister. elliott ellans.
eh, mais c’est pas son myocarde qui s’est arrêté ?
elle n’entend plus. ne voit plus. il n’y a que lui. sa tignasse de merde qu’il arrive jamais à coiffer. sa bouche qu’elle ne rêve que d’embrasser. ses yeux qui semblent la supplier.
- combien pour une session privée ?
- trop cher pour toi, rêve pas.
elle répond de but en blanc, agacée. putain baby t’es sérieuse ? de nouveau une discussion cœur/cerveau. tu l’aimes, tu veux qu’il vienne, tu veux qu’il te parle et te montre combien tu lui as manqué – parce que tu lui as manqué ! ça se voit ! – et tu l’envoies chier… expose le cœur. oui mais il m’a envoyé chier. oui mais je veux plus souffrir. répond le cerveau. ouais, sauf que t’as jamais cessé de l’aimer. et bim. 1-0 pour le myocarde qui va se pavaner devant son adversaire plaqué au sol du ring abîmé par les années qui ont rapproché et déchiré baby et elliott.
et c’est son s’t’eu plait qui vient l’achever. attends, quoi ? il a demandé ? il a insisté ? il a presque supplié, vocalement, pour de vrai ?
- j’espère que t’es conscient que tu vas te ruiner.
elle lâche finalement en se résignant. putain, pourquoi tu peux pas lui résister ? babylone, t’es trop conne. t’es trop bonne. lâche son cerveau. elle descend de l’estrade en espérant que son patron n’y verra pas d’inconvénient ; pourquoi ne serait-il pas content après tout ? elliott ne demande rien de plus qu’une session privée. et si ce qu’il voulait, ce n’était que faire voler en éclat sa volonté ? que la baiser et pas discuter ?
est-ce qu’il va oser la décevoir une fois encore ?
non, il n’osera pas.
ah oui, vraiment ? tais-toi, cerveau.
elle lui fait signe de la suivre derrière. c’est un endroit où elle n’est encore jamais allée ; ses collègues lui ont souvent dit que les pourboires sautaient là-bas, mais elle s’y est toujours refusé.
une fois arrivés, elle ne peut s’empêcher d’arguer :
- toi, dans une boîte de strip-tease ? on aura tout vu. j’pensais que t’avais pas besoin de ça pour pécho… il semblerait que depuis ces dernières semaines, tu te sois laissé aller.
elle marque une pause. est-ce qu’elle devrait avouer ?
elle s’approche dans sa tenue affriolante, seins nus et culotte qui cache à peine sa fontaine de jouvence. elle passe une main sur sa joue, plonge ses prunelles dans les siennes. et elle s’empare de ses lèvres, aussi maladroitement qu’un junkie qui retrouverait sa drogue. elle se perd dans cette étreinte, sans mot dire, qui veut tout dire. tu m’as manqué, susurre tout son corps en chaleur. continue de m’embrasser. n’arrête jamais.
mais elle se retire, ses prunelles perdant toute chaleur.
- qu’est-ce que tu veux sinon ?
baby avait déjà peur de souffrir avant ; mais depuis que le seul être en qui elle vouait une confiance aveugle l’a rejetée, elle s’est bien refermée. plus question de lui montrer quoi que ce soit. plus jamais il ne pourra la blesser.
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MessageSujet: Re: (babylone&elliott) combien pour une session privée ?   (babylone&elliott) combien pour une session privée ? EmptyMar 26 Jan - 22:05

Souviens-toi de la douleur liée à son absence. Réfléchis bien. Remballe ta fierté au moins pour la soirée sinon tu vas le regretter. Rappelle-toi de ces sept semaines de silence et de ce que ça a provoqué chez toi. Tu n'es pas obligé de lui avouer, de toute façon, tu le sais comme moi, tu ne pourras jamais l'évoquer devant elle. N'empêche, n'oublie pas si tu ne veux pas l'éloigner à nouveau. Pèse tes mots pour une fois.

« Trop cher pour toi, rêve pas. » Un sourire transperce tes lèvres alors que tu secoues doucement la tête, amusé par ses propos. Cette remarque, c'est tellement... tellement elle. Vas-y, tu peux te l'avouer. Ça t'a manqué. Elle t'a manqué. C'est pour ça que tu souris. Parce que t'as enfin l'impression de la retrouver, parce que t'oublies l'espace d'un instant ce qu'elle fait, où tu es. Sept semaines c'est long, hein ? Tu ne pensais pas qu'elle serait capable de tenir si longtemps et ça t'a bouffé. Alors, tu te raccroches à un infime espoir, l'espoir que tout reparte comme avant, avant que ça ne dérape, avant que tu la blesses. Avant. Quand tout n'était pourtant pas si simple, mais quand elle pouvait te sortir ce genre de phrases. Tu t'accroches au passé, c'est tellement plus simple que de faire des promesses d'avenir, hein ? « J’espère que t’es conscient que tu vas te ruiner. » Cette fois, tu lèves les yeux au plafond. Il en faudrait beaucoup plus pour dilapider la fortune familiale. « Je pense que je vais réussir à m'en remettre. » que tu lui lances toujours avec ton stupide sourire scotché sur ton visage. Tu aimes à croire qu'il n'est pas une preuve de plus du plaisir que tu as de la revoir. Peut-être, n'empêche que tu ne vas pas me faire croire que ça ne te fait rien. Un jour, il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux, tu ne crois pas ?

Victoire. Elle baisse sa garde, elle te laisse t'infiltrer à nouveau dans sa vie l'espace d'un instant. Le temps d'une session, le temps d'un show, un temps beaucoup trop insuffisant. Tu la suis sans broncher (pour une fois, c'est presque un miracle !). Au fond, t'espères qu'elle ne t'accorde pas de son temps uniquement parce que tu vas en mettre le prix, que ce n'est pas que professionnel, qu'il y a plus. Et là, tu vas continuer à me dire que tu ne ressens rien pour elle, peut-être ? Non parce que pour quelqu'un qui n'en a rien à foutre, tu espères beaucoup trop. Puis, avoue, t'aimerais être un privilégié parce que le contraire te fait rager.Tu ne supportes pas l'idée qu'elle puisse se déhancher devant un tas de mecs, mais l'idée qu'elle puisse le faire dans une ambiance plus privée... Ça te fout la haine, hein ? Tu croyais quoi ? Qu'elle t'appartenait, qu'elle t'attendrait ? Haha. Grosse blague. N'empêche que tu la suis et que tu ravales toute cette haine parce qu'au final, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. T'avais qu'à être moins con. T'avais qu'à la rattraper quand il était encore temps. Assume maintenant.

« Toi, dans une boîte de strip-tease ? On aura tout vu. J’pensais que t’avais pas besoin de ça pour pécho… Il semblerait que depuis ces dernières semaines, tu te sois laissé aller. » Aoutch. La pilule passe mal, hein ? 'fin, pas le fait qu'elle te croit aussi désespéré, non, non, mais la remarque sur ces dernières semaines. Ces dernières sept semaines. Sauf que t'as pas l'habitude de montrer ce que tu peux ressentir, alors tu te caches derrière une jolie façade avec un joli sourire. Tu pousses même le truc jusqu'à rire légèrement à ses propos parce qu'au fond, si on enlève cette remarque sur ces putains de semaines, sa phrase est profondément ridicule. « Ou il semblerait que t'aies une trop grande estime de moi. » T'ajoutes sans trop réfléchir, c'est instinctif. « Faut bien faire tourner toutes les industries. » (Pour une fois), tu ne sors pas ça afin de la blesser. On te vanne, tu répliques, c'est ancré, quasi inné.

Paf, elle dit adieu au blabla. Les choses s'enchaînent vite, trop vite. T'as même pas le temps de réaliser qu'elle s'éloigne à nouveau. Pire encore, elle te renvoie une réalité que t'es pas vraiment prêt à encaisser. « Qu’est-ce que tu veux sinon ? » Okay. Un coup, elle t'allume, l'autre, elle devient aussi chaude qu'un glaçon. Ça promet... Tu ne comptes pas la laisser à nouveau s'échapper, non, plutôt crever. Tu ne sais pas quand tu la reverras. Tu ne sais pas si tu la reverras. Tu comptes bien profiter de la moindre minute qui va s'écouler des fois que ce soit la dernière. Enfin, dans une certaine mesure, tu ne vas pas non plus déballer la moitié des trucs que t'oses même pas t'avouer, même si c'est la dernière seconde que tu passes à ses côtés. Tu la plaques presque contre l'un des murs de la pièce avant de fondre sur ses lèvres. Tu ne veux pas d'un baiser chaste, non, tu veux plus, beaucoup plus. Parce que bordel, même si tu ne l'admets pas, elle t'a manqué. Trop. Beaucoup trop. Ce n'est pas doux. Ce n'est pas beau. C'est violent, dur, ça ressemble à tout ce qui te passe par la tête. À cette haine qui te ronge. Finalement, tu t'éloignes, mais pas trop, pas assez pour qu'elle t'échappe. Tu ne peux pas la laisser te glisser entre les doigts à nouveau. « Rien. » Pause. « Tout. » Ça n'a aucun sens, mais c'est aussi flou que tes pensées. Aussi flou que vous.

La suite, elle aurait pu être superflu, mais nan, tu sors ton portefeuille. T'attrapes tous les billets à l'intérieur, tu ne comptes pas, de toute façon, tu sais que ça sera amplement suffisant. Tu les glisses dans le peu de vêtements qui lui reste et tu souffles à quelques centimètres à peine de son visage. « Ça, c'est pour ta soirée. Considère que t'as fini pour ce soir. » Tu plonges ton regard dans le sien. « Je ne paie pas pour passer du temps avec toi. » Ni pour quoi que ce soit d'autre, mais tu te retiens de le dire. Dis, tu cherches quoi là ?
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MessageSujet: Re: (babylone&elliott) combien pour une session privée ?   (babylone&elliott) combien pour une session privée ? EmptyMer 3 Fév - 18:41

ses grands yeux qui parcourent le visage de baby. ses épaules, larges, qu'elle devine sous le t-shirt moulant du gamin. sa peau qu'elle meurt d'envie d'embrasser. ses mains, qu'elle supplierait de venir la caresser. il est là.
boum. boum.
est-ce son cœur ou n'est-ce pas seulement que la musique qui résonne et fait pulser, vibrer son corps ? et son sourire... ce sourire avec lequel il est parvenu à se faire pardonner tous ses écarts. avec lequel il a réussi à faire battre le palpitant de la blonde. avec lequel il s'est fait pardonné toutes ses paroles déplacées.
son sourire pour lequel elle irait se damner.
- je pense que je vais réussir à m'en remettre.
et cette remarque qui ne plaît pas. et cette remarque qui, pourtant, n'est pas relevée par la danseuse.
parce que même si elliott ne veut pas parler de ça en prononçant ces mots, ils signifient quand même qu'ils ne sont pas du même monde. baby n'aurait jamais les moyens de payer quelqu'un comme elle va le faire payer. d'autant que si elle souhaite qu'il débourse autant d'argent, lui n'en a que faire. elle veut se venger, et pour lui ce n'est qu'une ferrarri de moins à acquérir.
tristesse quand tu nous tiens, babylone a le visage fermé. toujours ce rapport à la richesse qui l'oppresse. parce qu'elle aurait pu, baby, vivre dans le même monde que lui. peut-être qu'elle l'aurait rencontré d'une autre façon... ou peut-être pas.
toujours est-il que ce ne serait pas un problème récurrent... même si le problème n'en est qu'un du point de vue du garçon. baby, elle, n'a pas besoin de ce monde de dorures et de facilités qui semble être fait pour elliott. baby, elle, a appris à vivre sans tout ça, même si certaines choses lui manquent.

quand ils arrivent dans la salle à l'arrière, baby ne peut s'empêcher de le piquer, de l'embêter, de le taquiner, même si c'est un peu méchant. par contre, elle manque de s'étouffer avec sa salive en entendant la réponse de l'intéressé.
- ou il semblerait que t'aies une trop grande estime de moi.
elle aimerait lui balancer la première réponse cinglante qui lui passe par la tête : ça risque pas. je sais quelle raclure tu es. mais elle se mord l'intérieur de la joue pour ne pas riposter. parce que chez baby, c'est aussi inné que chez elliott, les piques. sauf que même si elle estime qu'il mérite sa haine, elle ne peut se résoudre à être aussi méchante avec lui.
elle n'est pas comme lui, justement. pas totalement.
- faut bien faire tourner toutes les industries.
c'est vrai que t'es un bon samaritain qui ne souhaite que la paix dans le monde et le bonheur pour tous... quelle ironie, elle aimerait encore persifler. et pourtant, une fois encore, elle demeure silencieuse. la seule réponse qu'elle s'autorise, c'est un haussement d'épaule.
et elle l'embrasse. encore. encore. encore.
et les dents qui s'entrechoquent. et les nez qui se défient. et les yeux qui louchent sur les siens.
et l'iceberg qui revient.

elle a envie de pardonner, babylone, elle a vraiment envie. ces sept semaines sans lui, sans son confident, sans son meilleur ami, sans son amant, c'est quelque chose qui la bouffe, la grignote de l'intérieur. mais qui dit, qui garantit que ça ne recommencera pas ?
après tout, il n'a pas besoin d'elle. il a sa nouvelle copine friquée.
elle n'est toujours pas parvenue à déterminer, après tout ce temps, s'il n'a dit ça que pour la blesser ou s'il a vraiment quelqu'un.
ça la tuerait.
parce que la vérité, c'est que même si elle se pavane en affirmant qu'elle a des tas d'amants, personne n'a de saveur à part elliott. elle ne veut se donner à personne d'autre. quand elle étreint un autre, c'est lui qu'elle imagine. lui qu'elle sert contre son sein. lui qu'elle murmure, lui qu'elle demande.
c'est autour de lui qu'elle serre les cuisses et gémit.
et elliott qui revient à la charge. et baby qui émet un petit cri de surprise alors qu'il lui mange la bouche. alors qu'il la dévore toute entière, alors qu'elle se consomme de le sentir si près. son corps répond immédiatement alors même que sa tête se refuse à céder. ses bras viennent se perdre derrière la nuque du gamin et elle renchérit, venant lui mordre la lèvre avec violence.
et quand il se sépare (mais pas assez), elle est à bout de souffle.
et ses yeux qui lancent des éclairs, des t'arrêtes pas et d'autres refais jamais ça.
y'a son cœur qui saigne. sa tête qui hurle des j'suis pas à toi.
- qu’est-ce que tu veux sinon ?
- rien. tout.
elle comprend pas, baby. elle veut comprendre pourtant, mais c'est inintelligible.
est-ce qu'il veut d'elle à nouveau ? est-ce qu'il lui signifie simplement que ce baiser était le dernier ?
est-ce qu'il l'aime ?
- il faut savoir...
et les élans désespérés de sa voix. dis-moi elliott, dis-moi. qu'est-ce que tu veux ? je te donnerais la lune et plus encore. la voie lactée. la galaxie. le cosmos. l'univers. dis-moi.
elle ne peut pas lui en vouloir. elle n'a jamais pu. son palpitant demeure scarifiée des paroles tranchantes mais continue d'être attiré comme un aimant. ils sont deux éphémères qui doivent s'unir avant de perdre la vie.

et le voilà qui sort l'argent.
argent, encore, argent.
et baby qui soupire. elle tourne la tête.
- ça, c'est pour ta soirée. considère que t'as fini pour ce soir. je ne paie pas pour passer la soirée avec toi.
et leurs prunelles qui se croisent, refusent de se laisser, de s'abandonner. qu'est-ce qu'il veut dire par là ?
il la paie pour qu'elle soit libérée, pour qu'ils puissent continuer ailleurs, parler à cœur ouvert ? il ne la paie pas pour... coucher. et là, baby, elle est soulagée. parce que ça n'aurait pas été fardeau que de se lier à elliott. ça ne l'a jamais été. mais pas pour de l'argent. pas parce qu'on l'y a obligée.
est-ce qu'elle devrait rester ?
est-ce que si elle le fait, ça ne signifie pas qu'il est pardonné ?
est-ce qu'elle ne devrait pas simplement arrêter de passer par des chemins détournés et demander pour les questions qui la taraudent tant ?
alors elle arrache la peau et sa cage thoracique, offrant son cœur sur un plateau d'argent.
- je ne resterai qu'à une seule condition.
elle s'humidifie les lèvres, la gorge sèche. il est si près... elle a tellement envie de l'embrasser, de l'enlacer, de l'étreindre jusqu'à épuisement...
- réponds à une question.
ne pleures pas, petite fille. ne pleures pas. même si ton prince charmant ne donne pas la réponse que tu voulais, sois forte.
- tu as honte de moi ?
pause. très longue pause. mais au moment où il ouvre la bouche, tu l'interromps.
- c'est une vraie question. j'ai pas oublié ce que tu as dit il y a quasiment deux mois, et à ce moment là, t'avais honte de moi. dis pas le contraire, tu avais trop peur que des potes "passent et s'imaginent des choses". sauf qu'ils s'imagineraient rien, elliott. les "choses" se sont déjà passées.
c'est étouffant d'être si proche de lui. elle le pousse légèrement pour avoir de l'air, pour faire les cent pas, pour ne pas avoir à accuser le poids de son regard sur elle.
- oh puis finalement, ne réponds pas à celle-là. réponds-moi plutôt à une autre.
elle se retourne, lui fait face. elle croise les bras derrière son dos pour qu'il ne constate pas des tremblements de ses mains. ses jambes sont en coton.
- est-ce que tu m'aurais aimé si j'avais été riche ? est-ce que ça aurait tout changé ?
oh baby, pourquoi ? pourquoi tu poses les questions qui fâchent ? pour être fixée, c'est certain, mais tu risques de ne pas aimer ce que tu vas entendre...
elle est à deux doigts de s'évanouir et de vomir la bille qui s'accumule dans son estomac. depuis quand t'as pas fait un vrai repas, baby ? depuis deux mois ? il semblerait que l'amour t'ait coupé l'appétit.
- enfin, ça n'a pas d'importance. je suppose que tu es toujours avec la nana friquée.
elle passe une main sur ses lèvres. ne vomis pas. ne pleures pas. mais elle sent ses yeux qui la brûlent. elle sent ses océans qui se remplissent. parce qu'elle sait qu'elliott ne lui dira jamais ce qu'elle veut entendre, combien même il le penserait...
babyllot, ce n'est qu'un cas désespéré.
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MessageSujet: Re: (babylone&elliott) combien pour une session privée ?   (babylone&elliott) combien pour une session privée ? EmptyVen 5 Fév - 14:29

« Je ne resterai qu'à une seule condition. » T'es persuadé de pouvoir remplir cette condition sans la moindre difficulté parce que tu ne t'imagines pas une seule seconde ce qui va suivre. Tu gardes ton visage à quelques centimètres d'elle, ton regard plongé dans le sien, tes lèvres qui frôlent presque les siennes. « Réponds à une question. » Et ce n'est pas le pire. « Tu as honte de moi ? » Là, tu as un mouvement de recul. Bien sûr que tu as honte d'elle, tu as honte de ce que tu peux ressentir pour elle et pire encore, tu as honte de ce qu'elle est. Tu ne peux pas avoir des sentiments pour une femme parce que tu ne veux pas t'attacher, tu ne veux pas dépendre de quelqu'un. Et pire encore, tu ne peux pas en avoir pour une femme de ménage. Ça fuse dans ton esprit, tu réfléchis à la manière de répondre. Tu sais très bien que tu ne peux pas lui balancer les choses comme ça, ce n'est pas ce qu'elle attend et tout ce que tu arriverais à faire c'est l'éloigner encore plus. Or, tu ne supportes plus cette distance. En même temps, tu ne vas pas lui dire ce qu'elle veut entendre (quoique). Cette fois, tu réfléchis, tu cherches à peser tes mots, à ne pas lancer la première réplique cinglante qui pourtant ne demande qu'à sortir. Ça te prend du temps, beaucoup trop parce qu'un putain de silence s'installe.

Tu t'apprêtes à répondre, mais elle te coupe dans ton élan. « C'est une vraie question. J'ai pas oublié ce que tu as dit il y a quasiment deux mois, et à ce moment-là, t'avais honte de moi. Dis pas le contraire, tu avais trop peur que des potes "passent et s'imaginent des choses". Sauf qu'ils s'imagineraient rien, Elliott. Les "choses" se sont déjà passées. » Silence. À nouveau, parce que tu n'as aucune envie que la situation prenne cette direction. Elle joue à quoi ? Ce n’est pas nouveau. Ça a toujours ainsi et ça ne changera jamais. Parce qu'elle est elle et tu es toi. Toi, le mec incapable d'assumer quoi que ce soit. Encore, toujours. Incapable d'assumer tes sentiments. Incapable d'assumer ce qu'il a pu se passer entre vous. Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui ça la dérange plus qu'hier ? Tu n'as même pas le temps de faire le tri dans tout ça, qu'elle te repousse afin de s'éloigner de toi (encore). Elle tourne en rond telle une lionne en cage et tu l'observes sans savoir quoi faire, quoi dire. Parce que tu ne peux pas lui dire ce que tu as sur le cœur, parce que même brisé tu es toujours beaucoup trop fier. « Oh puis finalement, ne réponds pas à celle-là. Réponds-moi plutôt à une autre. » Tu n'es pas assez naïf pour croire que la prochaine question va arranger les choses. Tu sens bien que la conversation prend une direction qui t'échappe totalement. « Est-ce que tu m'aurais aimé si j'avais été riche ? Est-ce que ça aurait tout changé ? » Non, oui. Tu ne sais même pas. Alors, tu te tais, encore. Tu laisses le silence imprégner toute la pièce. Tu la laisses avec ses multiples questions auxquelles tu ne pourrais pas répondre de toute façon. Trop fier, trop con. Parce que ouais, elle t'a manqué, elle te manque, mais de là à lui avouer, à te l'avouer. Non.

Finalement, elle t'apporte une porte de sortie. « Enfin, ça n'a pas d'importance. Je suppose que tu es toujours avec la nana friquée. » Tu restes un instant surpris par sa remarque parce que tu ne te souviens pas vraiment de lui avoir balancé ça. Ce n'était qu'une phrase parmi tant d'autres pour la faire enrager, tu ne pensais pas que ça aurait un tel impact sur elle. Tu ignores totalement que cette phrase, elle l’a tournée et retournée dans son esprit pendant ces sept semaines. Tu t'approches à nouveau d'elle, tu lui attrapes le poignet pour qu'elle arrête de faire le tour de la pièce. Tes gestes sont plus doux qu'à l'ordinaire, à croire que tu perçois que ce n'est vraiment pas le moment de jouer au con. « Arrête » que tu souffles. C'est presque un murmure. Arrête de tourner en rond. Arrête de poser toutes ses questions. Arrête de te prendre la tête. Arrête de me manquer autant. Arrête. Ton regard à nouveau dans le sien, tu éloignes une des mèches de ses cheveux. « Je ne suis plus avec cette nana. » Mensonge, tu n'as jamais été avec cette pseudo nana friquée, mais tu te retiens de lui dire. Au fond, ça n'a pas vraiment d'importance, du moins à tes yeux. Sans t'en rendre compte, tu sers un peu ta prise sur son poignet avant d'ajouter. «  Et non, ça n'aurait rien changé. » Parce que le souci, ce n'est pas tant son manque de richesse. Non, le souci c'est toi, toi et ton incapacité à t'ouvrir à quelqu'un, à aimer vraiment, normalement.
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MessageSujet: Re: (babylone&elliott) combien pour une session privée ?   (babylone&elliott) combien pour une session privée ? EmptyDim 7 Fév - 21:25

baby, baby. qu'est-ce qui t'a pris ?
elle s'enfonce un peu plus dans une discussion houleuse. elle s'enfonce un peu plus dans une dispute qu'elle préfère éviter. mais la curiosité l'a emportée. mais la curiosité l'a faite parler.
et les doutes, insidieux, qui s'ajoutent...
et l'envie. toujours l'envie. parce qu'elle veut un avenir avec elliott. parce qu'elle sait que jamais elle ne pourra l'oublier. parce qu'elle sait qu'elle a commencé, il y a des années, à l'aimer. et elle sait, pourtant.
elle sait que ça ne fonctionnera jamais, peu importe les ordres de son palpitant. parce qu'ils ont essayé ! mais qu'elliott a toujours fait foirer. le regard des autres, les racontars qu'il pourrait y avoir...
et elle se remémore le soutien qu'il a été après le viol. elle se remémore sa présence, ses mots, et la première fois qu'ils se sont embrassés. ce n'était pas longtemps après. elle était faible, démunie, et il a su en tirer profit... mais après tout, elle en avait envie.
... depuis quand les choses sont-elles devenues aussi compliquées ? est-ce que c'est ça, de devenir adulte ? que tout soit impossible à résoudre ? que les problèmes s'accumulent et que l'on finisse par se noyer ?
baby, elle aimerait bien être riche et ne se soucier de rien. baby, elle déteste faire le ménage chez les gens, avoir les ongles coupés courts afin que la crasse ne s'infiltre pas en dessous. elle aimerait être féminine, parader dans des tenues gucci à des prix exorbitants et se moquer des pauvres gens.
mais elle a abandonné tout ça.
et elliott parviendrait presque à le lui faire regretter...
et ses lèvres qui l'appellent. et ses prunelles qu'elle désire voir se promener sur son corps nu.
et son corps nu, justement. elle en avait presque oublié le peu de vêtements qu'elle portait.
et le cerveau qui explose.
et.
et.
et.
et plus rien.
- arrête.
c'est un ordre qui, d'ordinaire, l'aurait faite se rebiffer. mais là, elle accepte. elle hoche faiblement la tête, signe de reddition.
elle ne bouge plus, baby. elle est face à lui, les seins nus, l'amour de soi dans les baskets (qu'elle a oublié d'ailleurs) et la fierté au sous-sol.
elle lui en vaut baby, quand elle y pense. pour tout ce qu'il a dit. pour la souffrance qu'il lui cause. pour le manque qu'il crée en elle. pour tout. et surtout pour le fait qu'elle ait à se montrer ainsi. parce que si la situation n'avait pas dérapée, si elle travaillait toujours chez les ellans, elle n'aurait pas à se montrer à nu à des inconnus.
- je ne suis plus avec cette nana.
et là, le poids sur le cœur qui s'en va. et là, les yeux ronds qui fixent le gamin à la crinière bordélique. et là, la gueule jusqu'à par terre.
elle ne sait pas si elle doit être heureuse ou pleurer. ça fait deux mois... et il n'est même plus avec. s'ils étaient ensemble, est-ce que leur couple durerait aussi peu de temps ? n'a-t-il été avec elle que pour rendre babylone jalouse ?
non. il n'en a rien à faire, de babylone.
et babylone, là, elle en a marre. marre de s'apitoyer, marre de pleurer, marre de penser. c'est pas le genre de nana à se morfondre pour un mec... même si ce mec, c'est elliott.
- et non, ça n'aurait rien changé.
y'a ses doigts qui marquent la peau diaphane de la blonde. y'a elliott qui laisse sa trace sur babylone. y'a elliott qui a déjà tatoué son nom dans son palpitant et qui souhaite maintenant le tatouer sur sa peau.
- ok.
elle dit juste. et elle se rapproche. et elle l'embrasse. encore. jusqu'à perdre haleine, jusqu'à oublier qui elle est. puis elle se recule de quelques centimètres, un léger sourire fleurissant sur les lippes.
- tu ne m'as pas payé pour rien ; tu ne veux pas en profiter un peu ?
clin d'œil, puis nouvelle précision dans le creux de son oreille.
- je n'ai pas le droit de coucher avec les clients... mais on peut aller ailleurs.
babylone bloomsday est de retour. plus question de se prendre la tête ; elliott profite d'elle, et elle compte bien en faire de même.
- j'ai envie de toi... à moins que tu ne préfères vaquer à tes occupations ?
elle ronronne, tout contre lui.
finit les espoirs. envolés en fumée. elliott et babylone, ça ne se fera jamais. elle l'a compris maintenant, elle l'a compris aujourd'hui. ils sont amis, et au final... ce n'est peut-être pas si mal.
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