◄ Nom complet: Benjamin Ingman. Cook, on a jamais trop su d'où ça venait, ce surnom. N'empêche que tout le monde ne le connait plus que comme ça, "Cook", lui-même en vient à se présenter comme ça à tous ceux qui demandent son nom.
Âge: Vingt-huit, et les années passent, s'effacent, galopent à toute allure alors que sa vie défile sans qu'il ne puisse la rattraper. Date et lieu de naissance: LA baby.
Origines: Américaines, espagnoles de sa mère. Son père s'amuse à dire qu'il a tout pris d'elle, sa peau et son charisme. Sa mère était mannequin dans sa jeunesse et son père n'en revient toujours pas, des années après, d'avoir eu à son bras un tel ange tombé du ciel. Nationalité: Américaine.
Activité professionnelle: Cook est peintre. Personne n'a encore voulu de son art, personne n'a voulu y croire. Ses parents ne savent même pas réellement ce qu'il fait. Ils le croient encore en train d'occuper ce poste de lèche-cul que papa lui avait trouvé dans une chaîne d’hôtel cotée. Cook n'a jamais eu le courage de leur dire qu'il avait laissé tombé, certain que ce n'était pas pour lui. Dans son appart surchauffé, il y a des tonnes de toiles, des pots de peintures, des crayons des pinceaux des carnets à croquis, qui traînent vraiment partout. Et comme personne ne le paye pour dessiner, il a trouvé un boulot dans un garage qui répare des voitures de collection pour les revendre à prix d'or. Etudes: Cook a fait des études en commerce, un truc qui faisait bien sur le papier mais qui le faisait royalement chier dans la réalité. C'était simplement conforme aux désirs de ses parents, qu'il continue dans la lignée de papa, c'était tout ce qu'ils voulaient. Depuis, il ment, tous les jours. Et parfois, il se demande, jusqu'où ira cette mascarade. Statut financier: Suffisant, merci de vous en inquiéter.
Etat civil: Seul. Au grand désaroi de sa mère, qui ne comprend pas comment à son âge il arrive encore à être célibataire. Tu ne fais pas d'effort, qu'elle grince quand il rentre au bercail. Orientation sexuelle: Les femmes. Leurs charmes outranciers, les cils courbés, ce package qui fleure bon la sensualité et les caprices.
◄ Qualités et défauts: Désabusé, souriant, bordélique, amical, ultra-sociable, menteur, pessimiste, franchement désagréable quand de mauvaise humeur, bien élevé, poli.

one day baby, we'll be old

Son père est à la tête d'une compagnie qui vend des yacht de luxe. Américain pure-souche, New-Yorkais pour être exact, il est ce bonhomme enjoué et agréable au possible tant que son compte en banque demeure bien rempli. Autant dire que ça fait un paquet d'années que personne ne l'a vu de mauvaise humeur. Les seules raisons qu'il trouve encore pour se mettre en colère, c'est ce présentateur de la première chaîne nationale qu'il ne supporte pas, et les cravates trop serrées. ♦ Sa mère est une ex-mannequin de renommée. Elle a gardé cette beauté venue d'un autre monde, elle l'espagnole à l'accent marqué, qui jure et crie et fait régner sa loi dans sa langue natale. Cook a beaucoup hérité de sa mère. Sauf peut-être pour le caractère, encore que. Ça lui arrive aussi de jurer en espagnol. ♦ On attend beaucoup de vous, hurlent les yeux des parents qui se posent sur la descendance brillante et toute prête à pérenniser le succès familial. Cook n'a jamais voulu de cet avenir là. Cette vie de paillettes et de strass, ce fric qui passe de mains en mains, ces dents qui raclent le parquet, ce besoin dévorant d'être admiré, reconnu pour de hauts faits qui en fait ne sont que de sombres magouilles... Cook a des ambitions beaucoup plus modestes (tellement modestes que sa mère croirait à une blague si elle l'entendait en parler). Hors de question de l'admettre devant eux. Et plus les années passent, plus il lui semble impossible de leur dire comme il les leurre depuis tout ce temps. Cook n'aspire à rien d'autre qu'à vivre de son art, avoir une vie simple, s'éloigner de cette grandeur à vomir, de cette existence fausse et corrosive. ♦ Non pas qu'il se plaigne de l'aide financière de ses parents. Ça le rend malade, d'en être encore dépendant à ce point, mais que voulez-vous, quand on baigne dedans depuis tout petit, c'est difficile de dire non. D'autant plus que, tant qu'il ne vivra pas de sa peinture, l'argent de ses parents est indispensable pour payer son loyer, son matériel, et tout le reste. ♦  Parmi ses proches, on sait où habite Cook, qui fréquente Cook, ce que fait Cook pour gagner sa vie, la passion de Cook, on connait les relations un peu foireuses de Cook. Mais personne ne sait d'où il vient, ce bonhomme. S'il a des frères, des sœurs, des parents même. Au yeux du monde Cook est juste ce type qui peint, un de plus parmi tous les cons sur terre qui pensent que jeter trois coups de pinceaux sur une toile suffit à faire de vous un "artiste". ♦ Cook a toujours ces jeans décalés, troués, tâchés de peinture, les mains noircies quand ce n'est pas de cambouis, ses t-shirts pas sortables, qu'il arbore fièrement sous le regard des pimbêches au cul serré dans des robes fourreaux qui les boudinent plus qu'elles ne les mettent en valeur. ♦ Il y a cet autre versant de lui, qui présente bien devant sa famille, qui fait comme si. Qui revêt ses costumes hors de prix à chaque repas de famille, qui endosse le rôle du fils parfait. ♦ Il vit dans un appartement sous les toits. Ce n'est pas franchement grand et il fait une chaleur à crever 365 jours par an, la dedans, mais ça lui correspond. Le sol en béton est recouvert d'une toile en plastique transparente, et pour être honnête, c'est vraiment très moche. Ça évite les tâches qu'il faudrait effacer plus tard. C'est toujours, toujours le souk chez lui. Tu vis seul et ça se voit, susurre cette petite voix exaspérée au fond de lui quand il repousse une fois de plus au lendemain la tâche fastidieuse de ranger. ♦ Quatre jours par semaine, il bosse dans ce garage qui rachète de vieux tacots apparemment sans valeur pour en faire des bagnoles rutilantes. Les motos, son autre passion. Il se demande parfois ce qu'en diraient ses parents, si sa mère se mettrait à pleurer en contemplant l'ampleur des dégâts. ♦ Cook n'a jamais réussi a tenir une relation très longtemps. Allez savoir, peut-être qu'il tient trop à son indépendance pour réussir à faire sa vie avec quelqu'un. Il n'est pas difficile à vivre, pas désagréable, et malgré tous les défauts de ces demoiselles il arrive toujours à les aimer. Il ne sait pas. Il y a toujours quelque chose qui ne colle pas, et mieux vaut être seul que mal accompagné, dit-on. En prime, il n'a jamais pu en présenter aucune à ses parents à cause de ces maudits mensonges dont il s'entoure, et plusieurs ont claqué la porte à cause de ça. A croire qu'une relation devient acceptable à partir du moment où on a rencontré les géniteurs respectifs de l'un et de l'autre. A gerber.

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Si vous choisissez de faire l'histoire, il vous faudra écrire un minimum de 20 lignes concernant le passé (et le présent) de votre personnage. Nullam porttitor turpis a augue tristique sodales. Integer aliquam, dui sed pharetra porttitor, eros tortor lobortis purus, id auctor turpis dolor at massa. Morbi tempus condimentum arcu, nec vulputate turpis vestibulum eu. Donec ut felis ut dolor venenatis tincidunt a eu lectus. Ut blandit metus vel dapibus gravida. Nulla purus ex, sagittis ac sagittis id, rutrum et sapien. Morbi vitae elit justo. Sed eleifend sapien vel odio luctus dictum. Cras sit amet enim non diam consequat ultricies.

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