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Nom complet:
delilah, trop doux pour toi. trop féminin.
eliott t'a toujours mieux convenu, tu le tiens de la battante qu'était ta mère. hommage à sa disparition précoce.
arghezi, roumain comme le paternel.
Âge: vingt-quatre printemps.
Date et lieu de naissance: vingt-et-un mars ici-même.
Origines: américaines et roumaines.
Nationalité: américaine.
Activité professionnelle:
militaire, on peut dire que tu es en
congé maladie. pour faire simple, tu es folle.
Etudes: tu as étudié la
littérature avant de te diriger vers l'armée.
Statut financier: bien qu'en CLDM (congé de longue durée pour maladie) tu perçois l'intégralité de ton salaire. et tout le monde sait qu'un militaire
gagne bien sa vie en échange de sacrifices, tu n'as donc pas à te plaindre de ton portefeuille.
Etat civil: célibataire, tu pètes un peu trop les plombs pour que quiconque ose s'engager dans une relation sérieuse avec toi.
Orientation sexuelle: hétérosexuelle.
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Qualités et défauts: altruiste, pessimiste, drôle, paumée, tactile, impulsive, dévouée, maladroite, charmante, bornée, déterminée, étourdie, hyperactive, érudite, trop fière, réaliste, grossière, combative.
one day baby, we'll be oldle décès de ta génitrice a été précipité par ta naissance, elle a perdu la vie en te la donnant. si tu t'es d'abord sentie responsable, ton père est parvenu à te faire accepter le fait que tu n'es pas coupable ◇ tu as toujours été un peu garçon manqué, tu n'avais que ton père, cela t'a un peu conditionnée. tu trouves cela très bien, tu partages beaucoup de choses avec lui ◇ si la littérature t'intéressait beaucoup, tu t'es vite tournée vers un métier plus masculin et actif, le naturel revenu au galop ◇ les trois quart de l'unité à laquelle tu appartenais on périt lors de ta dernière mission, tu as été légèrement blessée. une fois soignée, tu as passé six mois en hôpital psychiatrique avant de retourner vivre chez ton père qui insiste pour veiller sur toi il y a deux mois ◇ tu es toujours psychologiquement fragile, tu cauchemardes toutes les nuits, ce sont plus des souvenirs que ton imagination. tu fais des crises d'angoisse, tu as une peur panique du noir, tu as des tocs tels que verrouiller les portes trois fois et te laver les mains deux fois de suite ◇ lorsque tu crises, tu écoutes andrea bocelli pour te calmer ◇ l'appellation
folle ne te gêne pas, tu es d'ailleurs la première à te décrire comme tel. par contre, tu juges ton état pathétique et portes souvent un masque ◇ la plupart du temps, tes tocs te trahissent, mais tu essayes d'être le plus normale possible ◇ ton chien se nomme
sleipnir comme le cheval à huit jambes du dieu odin. il s'agit d'un border collie qui dort régulièrement avec toi. s'il ne parvient pas à faire taire tes souvenirs, le caresser t'apaise lorsque tu t'éveilles en nage. et en larmes, dans la plupart des cas ◇ végétarienne, tu ne supportes plus la viande depuis l'armée. la mort, le sang, tu fais le rapprochement avec ton traumatisme. folle.
story-telling is the new trendle rythme de tes pas calqué sur celui de raïs, tu marches à sa hauteur sans mot dire. tu oses à peine le regarder, mais il ne te rend de toutes manières pas tes regards. ton cœur imbécile bat pourtant comme un fou lorsque tes yeux clairs détaillent ses traits. une gamine qui s'amourache de son supérieur, voilà donc ce que tu es. tu pensais pourtant être plus forte que ça, plus mature. tu es dans l'armée depuis trois ans, et cela fait trois ans que sa vue te coupe le souffle. raïs dans les parages, tu n'es que maladresse et petits rires idiots.
remarque-moi, je t'en prie remarque-moi.tu restes professionnelle. soldat exemplaire, tu rends fier ton père. c'est ton but dans la vie. tu n'as que lui, il n'a que toi. il déteste te savoir si loin, peut-être en danger, toi sa fille unique, portrait de son amour perdu. il déteste cela, mais il t'encourage car c'est ce qu'un bon parent fait. tu marches donc aux côtés de ton capitaine, avec toute la confiance que tu as en lui, toute la foi que tu as en votre mission. et très peu de concentration, tu ne cesses de lui jeter des regards pas le moins du monde discrets.
déviant légèrement de ta trajectoire, ta main effleure la sienne par inadvertance. électrisée, tu fais un pas de côté, les joues rougies, le cœur battant, les yeux rivés au sol. il ne te regarde toujours pas. tes lèvres laissent échapper un soupir tandis que tu fourres tes mains dans tes poches. tu t'ennuies à mourir. il ne parle pas, tu n'oses pas parler. il t'intimide. le grand, le beau, le fort, ouais il t'intimide.
« tu as entendu ? » son bras se tend juste devant toi, te barrant le passage, stoppant net ton avancée. tu tends l'oreille, mais ta réponse est négative. ou plutôt, ton hochement de tête l'est. tu es un peu honteuse, tu n'étais pas attentive, tu te sens inutile. s'il a entendu quelque chose, c'est qu'il y a forcément quelque chose. tu as cette confiance aveugle en lui, limite malsaine. sans doute dangereuse. il ne semble pourtant pas déçu, seulement préoccupé. vous demeurez silencieux et immobiles en pleine ville de kondôz. trois cent américains à découvert dans une ville en guerre. une détonation te fait sursauter, et tu as à peine le temps de te retourner pour apercevoir un soldat tomber. tu ne sais même pas qui c'est, une vague de honte te submerge. tu ne sais même pas qui c'est. raïs t'attrape par le bras et t'attire à sa suite dans une maison en ruines où il t'abandonne contre le mur tandis que, son arme à la main, il cherche un lieu suffisamment dégagé pour tirer mais également protégé.
un peu de tripes, delilah. tu te redresses, l'arme au poing, le rejoignant à la fenêtre. ton regard se pose sur les corps de parfaits inconnus, pourtant de ton unité. inspiration, expiration, tu reprends les rênes et tes yeux clairs se concentrent sur la recherche de cibles. tuer ou être tuée.
« putain ! » l'épaule perforée, tu t'écroules en jurant. instantanément, il se penche au dessus de toi.
« ça va ? » tu ne peux empêcher son air inquiet de faire battre ton cœur plus fort, malgré les circonstances.
« ça va, je... aidez-moi à me relever. » il te remet sur pieds, te fait un rapide pansement histoire que tu ne te vides pas de ton sang et te tend ton arme. tu n'as pas le temps de le remercier, vous reprenez le combat là où ta blessure vous a interrompus. tu tues, tu n'as pas le choix. cela te déchire le cœur, mais c'est vous ou eux. la vue de tes camarades tombés te confirme que tu fais ce qui doit être fait. pas par vengeance, mais car ils sont morts pour ce en quoi ils croyaient.
raïs te pousse au sol lorsqu'une balle fuse derrière vous. putain de lâches qui arrivent par derrière. putain de petits malins.
« cours. je te couvre », fait-il près de ton oreille, d'une voix à peine audible. il se redresse vivement et commence à tirer. effarée, tu es toujours au sol.
« COURS ! » il ne te laisse pas le choix. tu te lèves d'un bond, attrapes ton flingue, et tu cours. tu obéis. tu es en miettes, ton épaule te fait souffrir le martyr, tu commences à manquer de munitions, tes coéquipiers tombent comme des mouches. tu en relèves quelques uns au passage, ceux que tu reconnais comme n'étant pas mourants, et tu te vois forcée de sacrifier les plus grièvement blessés. repli.
« RAÏS ! » tu te débats sur ton lit, tu hurles, tu réveilles sans doute l’hôpital entier. deux infirmières accourent, l'une allume la lumière, l'autre est déjà à ton chevet. elle te caresse les cheveux en répétant des paroles apaisantes. tu n'en pleures pas moins.
« il est... il est... je l'ai laissé. je... l'ai... morts. tous morts. je voudrai... je voudrai être morte. » entrecoupé de hoquets, de reniflements et de sanglots, ton discours est toujours le même. toutes les nuits lorsque tu t'éveilles d'un sommeil agité. ils ne sont pas tous morts, on s'évertue à te le faire comprendre, l'un de tes anciens camarades t'a même rendu visite afin de t'en persuader. rien n'y fait. et puis raïs est mort, il s'est sacrifié, l'idée te rend folle. plus encore que tu ne l'es déjà. simple et bonne raison de ton internement. tu préférerais être morte, tu hais cette vie, tu hais ta folie, tu hais le monde entier. et tu n'hésites pas à le dire, ce que les psychiatres trouvent encourageant bien que tu ne cesses d'insulter tout le monde, eux y compris. et la nuit, tu pleures dans les bras d'une infirmière. tu as besoin de pleurer, d'extérioriser toute la frustration que tu ressens de ne pas t'être retournée.
« on rentre à la maison princesse. » ton père t'embrasse sur le front et t'aide à te lever. tu es faible à force d'immobilité et de refus de t'alimenter. mais tu vas psychologiquement un peu mieux. juste de quoi te permettre de retourner à la vie civile. la nuit noire te fait hurler, tu as développé des tocs comme pour te rassurer. les souvenirs te hantent, se mêlent à tes songes nocturnes. tu es l'ombre de toi-même. ton père, depuis maintenant deux mois, fait en sorte que tu vois du monde et évite de te laisser seule. tu as repris goût à la vie. si l'on oublie tes tics et tes tocs, tes peurs paniques, tes crises d'angoisse, si l'on oublie tes cauchemars, tu vas mieux. tu es seulement folle, les gens ne savent pas pourquoi. la moitié de la ville te sait sortie de l'asile, et il y a peut-être cinq privilégiés au courant des raisons de ton internement. tu te fous d'être la folle de la ville, l'histoire est tienne, tu n'as nulle envie de partager ta honte.
behind the screenPrénom/Pseudo:
nawal de mon prénom,
vespertine pour le pseudo
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Âge: 99 ans
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Pays: belgium bitches
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Avatar: jennifer lawrence la parfaite
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Groupe: holden caulfield. |
Type de personnage: inventé
Le mot de la fin: ze veux de l'amûr