-good for you-

harlee swan
BUT IT'S IN MY ROOTS, IN MY VEINS.
ALEXANDRA PARK // ADELE.

◄ Nom complet: harlee swan. de nobody à paria, ça vous chamboule un monde.
Âge: vingt-quatre ans. quarante-deux, elle a l'impression parfois. surtout ces derniers temps. Date et lieu de naissance: long beach, un vingt décembre.
Origines: quelques gouttes de sang mexicain. Nationalité: américaine, pure et dure.
Activité professionnelle: précédemment en master de management et carrière d'artiste, elle est présentement en hiatus et cherche un job à long beach. Etudes: harvard, elle le lance souvent à la tête des inconnus, plus par habitude que par réelle vanité. Statut financier: moyen, avec l'aide des bourses et d'un travail de recherche pour son professeur, elle se maintient à flot.
Etat civil: célibataire, elle a toujours répété qu'elle se trouverait quelqu'un une fois que sa carrière serait lancée. Orientation sexuelle: hétéro-sexuelle, si ce n'est une petite incartade la semaine dernière qu'elle peine à expliquer.
◄ Qualités et défauts: brutalement honnête, désinvolte, volontaire, très ambitieuse, un peu trop matérialiste, à la limite d'être maniaque, elle a cette tendance à suivre le mouvement, plutôt sage, très porté sur la responsabilité.

one day baby, we'll be old

(◄) lorsqu'elle était plus jeune, lee voulait devenir chanteuse, très vite freiné dans son ambition par sa voix plus que désastreuse. ce qui ne l’empêche pas de s'en donner à cœur joie à la moindre occasion, notamment en voiture. (◄) elle a une peur panique de l'avion et a tendance à abuser de l'alcool lorsqu'elle doit prendre un vol. (◄) avec une dévotion complète à ses études, harlee a été accepté à harvard et yale, chose dont elle n'est pas peu fière. (◄) elle a fait pas mal de bénévolat dans sa jeunesse, surtout pour faire joli sur son cv mais finalement, ça lui est resté et ça lui arrive régulièrement d'aller donner de son temps. (◄) on lui connait un seul petit-ami, ce qui est à peu près toute sa vie sentimentale. elle a toujours assuré à qui voulait l'entendre qu'elle se trouverait quelqu'un le jour où elle serait quelqu'un. (◄) elle a passé son adolescence à travailler, réviser, planifier, aussi elle n'a pas un répertoire de débauche. loin de là, harlee a toujours été la petite fille parfaite. (◄) c'était la petite fille préférée de son père. la petite dernière, son bébé. ça lui donne envie de vomir à chaque fois qu'elle y repense. au moins dix fois par jours ces derniers temps. (◄) elle ne comprend pas comment elle a pu vivre avec un serial-killer. ou ne pas s'en être rendu compte. elle ne comprend simplement pas. (◄) arrêter ses études pour être là pour ses frères et soeurs n'est pas une décision qu'elle regrette. du moins pour le moment. (◄) la brune adore la pluie, arbore toujours un sourire lorsque les nuages sont de sortis.

story-telling is the new trend

- Lee. C'est papa. Tout a commencé par un coup de téléphone. Un communiqué de presse. Sa photo dans les journaux. C'est aussi là que tout s'est terminé. L'anonymat. Le calme. La famille. Ce sentiment d'appartenance. De savoir qui l'on est. Tout s'est envolé avec la preuve, la parfaite conviction que l'homme que vous aimez le plus est un meurtrier. Que l'homme qui vous a bordé, nourri, apprit les multiplications et vous envoie de l'argent tout les mois a torturé toutes ces femmes. Ça vous prend aux trips, ça vous rend malade, ça vous fait questionner toute votre existence. Chaque petite chose, chaque mot, chaque attention. Tout allait bien et tout d'un coup Harlee n'est plus Harlee. C'est sa fille, ce n'est plus vraiment personne. Elle remet tout en question. Elle se demande, chaque soir si chaque fois qu'elle s'est promit de tuer quelqu'un elle avait vraiment envie de le faire. C'est minime. Ces mots qu'on sort sans les penser. Ces pensées que l'on exécute jamais vraiment. Mais tout devient réel, si cruellement réel qu'elle en dort à peine. Elle mange à peine. Elle vit à peine. Cauchemar éveillé. - Lee? La brune lève les yeux, continue à attaquer les cuticules de son pouce droit. - Hm? Elle n'a pas suivit. Elle ne suit plus grand chose Lee, toujours perdue dans ses pensées, dans ses tourbillons qui l’emmènent toujours plus loin, dangereusement proche de la limite. - Qui c'est le brun de la semaine dernière? Sa sœur questionne et Lee sent son cœur se serrer, ou se contracter un peu plus encore. Brock. Victime de plus. Sa mère. Lui. Elle. Ils sont juste des pions dans un jeu qui ne leur appartenait pas. - Brock. Elle répond simplement, attrapant son assiette qu'elle n'a pas touché pour la déposer dans l'évier. - Merci pour l'invitation. Elle dépose un baiser sur sa joue et quitte la maison. Elle ne s'arrête pas en entendant son prénom résonner dans l'entrée, elle ne s'arrête pas arrivé à sa voiture, ajuste ses lunettes de soleil. Elle décide de rentrer à pied, observe le visage, profite d'un moment de solitude. Comme si elle ne passait déjà pas tout son temps en solitaire. - Hey Ivy. Elle n'a pas a forcer le sourire qui grace ses lèvres. - Hm, sur. Est-ce que tu pourrais passer me chercher? J'arrive au spa. Merci Elle raccroche rapidement, replaçant son téléphone dans la poche arrière de son short en jean. La perspective de passer une soirée dans la nouvelle boite à la mode lui remonte légèrement le moral. Parce qu'elle sait qu'elle aura l'occasion d'oublier pour quelques heures. Juste quelques heures de calme. Juste du calme.