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Nom complet: brandon sullivan.
Âge: trente ans.
Date et lieu de naissance: le 21 janvier 1986 à long beach.
Origines: américaines et irlandaises.
Nationalité: américaine.
Activité professionnelle: détective pour la police de long beach, mais il a été renvoyé à la circulation pour un mois et demi.
Etudes: il n'a pas fait d'études particulières.
Statut financier: classe moyenne.
Etat civil: célibataire.
Orientation sexuelle: bisexuel.
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Qualités et défauts: loyal, protecteur (parfois trop), charmant, diplomate, pragmatique, débrouillard, boudeur, têtu, distrait, impulsif
one day baby, we'll be oldDepuis qu'il est tout petit, il adore dessiner et peindre. Il est doué, comme le lui font remarquer ses proches, mais il n’a jamais envisagé en faire une carrière à cause de l'incertitude financière qui vient presque automatique avec ce métier. Toutefois, il pense de plus en plus à essayer d'exposer quelques-unes de ses toiles dans un café ou un restaurant, par curiosité.
Il est détective au service de police de Long Beach. Toutefois, il s'est emporté pendant l'interrogatoire d'un homme soupçonné de violence conjugale récemment et son supérieur a été contraint de l'envoyer à la circulation pour un mois. La punition est loin de le rendre heureux, mais au moins, le lieutenant a marmonné quelque chose qui ressemblait étrangement à
j'aurais probablement fait la même chose à ce fils de... avant de sévir.
À l’école, ce n’était pas un très bon élève. Brillant, mais trop distrait, il ne s’est jamais bien intégré au système scolaire.
Autodidacte, il a appris à parler l’espagnol en étudiant des cahiers d’exercice à la bibliothèque. Cette connaissance linguistique lui sert souvent dans son métier.
Son père est mort alors qu’il n’avait que quatre ans. Sa mère est morte quatorze ans plus tard, deux mois après qu’il ait eu 18 ans. Il est alors devenu responsable de son frère, Ryan.
Il a un frère cadet, Ryan, qui est sourd de naissance. Durant leur enfance, les deux frères étaient très fusionnels, mais ils se sont rapidement éloignés à la mort de leur mère. En effet, Ryan prenait mal la nouvelle autorité de son frère sur lui. Au fil des années, les choses se sont améliorées et ils se rapprochés.
Il connaît la langue des signes américaine.
Même s’il s’entraîne presque tous les jours pour garder la forme, il n’est pas très musclé. Cependant, il est agile et ce qu’il n’a pas en force brute, il le compense en diplomatie. En général, il sait trouver les bons mots pour désamorcer un conflit.
Il est très loyal et extrêmement protecteur, c’est dans sa nature. Lorsque quelqu’un a besoin de lui, il répond toujours présent et il adore prendre soin de ses proches. Il a beaucoup plus de difficulté à prendre du temps pour lui-même et pour se reposer. La plupart du temps, c’est en dessinant qu’il réussit finalement à s’évader.
Il a un berger allemand, Oscar, un ancien chien policier qui a été blessé durant une descente. Sa patte antérieure droite n’ayant jamais retrouvé toute sa force, il s’est vu mettre à la retraite forcée et Brandon l’a adopté in extremis, juste avant qu’il ne soit euthanasié. Dexter, son fidèle compagnon, est un gros chat gris que Brandon a trouvé à deux rues de chez lui.
La technologie le rend souvent perplexe. Ce n’est pas qu’il la juge inutile, c’est plutôt qu’il ne voit vraiment pas l’intérêt d’utiliser tous ces réseaux sociaux et toutes ces applis tendance. D’ailleurs, il préférera toujours un bon vieux bouquin à l’un de ces écrans plats sans personnalité que les gens traînent avec eux dans l’autobus.
Il est un vrai geek : les superhéros, les comics et les figurines le fascinent depuis qu'il est tout petit et ça fait quelques années qu'il participe religieusement au Comic-Con de San Deigo.
story-telling is the new trend«
Plo ! Plo ! »
L’enfant ponctue son exclamation d’un grand éclat de rire. Alors que pour certaines personnes, ce jargon étrange semblerait incompréhensible, l’homme qui soulève la gamin, lui, a tout compris.
Plus haut ! Plus haut, papa ! Il se joint à son fils, rit doucement lui aussi en le soulevant à bout de bras. Jerry Sullivan n’est pas très grand, il ne fait guère plus qu’un mètre soixante-cinq, mais le bambin a quand même l’impression de se balancer au sommet de l’Everest. D’où il est juché, solidement en équilibre entre les mains de son père, il sent le vent dans ses cheveux et le soleil de mai lui chatouiller le nez. L’enfant baisse les yeux, croise le regard vert de son père dans lequel danse une lueur qui ressemble à de l’adoration. En battant des mains, le petit reprend de plus belle ses exclamations : «
Toun, toun vite ! »
Tourne, tourne vite ! Jerry comprend et obéit, et quelques minutes plus tard, il s’écrase dans l’herbe verte, une main serrée sur sa poitrine.
C’est le dernier souvenir que j’ai de mon père.
Je n’ai pas vraiment été témoin de l'infarctus qui a eu raison de lui. D’ailleurs, elle s’est produite à peu près deux ans après cet après-midi.
Mais cette fin tragique à un moment de pur bonheur s’est immiscée dans mon esprit et y est restée comme une gravure sur la pierre.
Je n’arrive pas à m’en débarrasser.«
Il est où papa ? »
Une femme se penche vers l’enfant qui vient de parler. Elle est encore belle, mais elle semble vieillie, éreintée. Les yeux pleins d’eau, elle se force à répondre.
Il est au ciel.«
Pourquoi ? »
Parce que son cœur était trop fatigué. Il ne pouvait plus faire boum-boum comme le tien ou le mien.«
Oh. »
L’enfant n’ajoute rien, prend la main que lui tend sa mère sans piper mot. Dans son visage, on peut lire l’effort qu’il met à comprendre l’incompréhensible. Lorsqu’ils se tiennent devant l’urne, l’enfant se tourne vers sa mère.
On ne le reverra plus ?Silence.
C’est ça.«
Alors, Ryan il ne se souviendra pas beaucoup de papa ? »
Sanglot étouffé. L’enfant serre la main de sa mère dans la sienne.
Non, il est trop jeune.«
Je vais lui parler de lui, moi. Je ne l’oublierai pas. »
Moi non plus, trésor. Moi non plus.Je n’ai jamais vraiment pleuré la mort de mon père. Je ne sais pas si c’est parce que j’étais si jeune ou parce que ma mère a su m’expliquer son départ d’une façon qui m’a interpellé.
Le soir, dans mon lit, je lui parlais de ma journée, de ce que j’avais fait et des gens à qui j’avais parlé.
Je lui racontais que j’étais amoureux de Camila, la jolie mexicaine assise à côté de moi en mathématiques, que mon enseignant avait ajouté un autocollant à ma dictée parce que j’avais eu un bon résultat, que j’avais mangé un sandwich au jambon au déjeuner, même si je n’aimais pas vraiment la mayonnaise.
Je lui ai souvent raconté combien je m’ennuyais de lui.
La vie a repris son court.
J’allais à l’école, mon frère à la garderie.
Nous grandissions et, bien vite, il m’a rejoint à la petite école. Je m’occupais de lui, le protégeait des étudiants qui riaient de lui à la récréation parce qu’il était différent. Ryan était à la fois mon frère et mon meilleur ami. Nous passions de longs moments à jouer aux billes en inventant nos propres règles que nous modifions à chaque ronde.
Oui, la vie était belle.
Malgré l’absence de mon père – qui, du reste, s’est faite de moins en moins lancinante au fil du temps –, nous étions heureux.Un caillot de sang s’est formé au cerveau. Je suis désolé, mais votre mère n’en a plus pour longtemps.Le médecin pose un regard désolé sur l’homme qui se tient devant lui. La veille, c’était encore un adolescent, presque un enfant. Aujourd’hui, obligé d’affronter une pénible réalité, il refuse de plier malgré la douleur et c’est dans le durcissement de son regard que le médecin perçoit le vieillissement accéléré.
«
Est-ce qu’elle est réveillée ? »
Oui, mais je ne sais pas à quel point elle est lucide.L’homme-enfant hoche la tête. Un muscle tressaille dans sa mâchoire : il essaie de se contrôler, de retenir les larmes qui veulent couler. Il sait que s’il se met à pleurer, il ne pourra plus s’arrêter.
«
Merci, docteur. »
J’aurais voulu avoir de meilleures nouvelles à vous donner.«
Je sais. »
La blouse blanche s’éloigne, les épaules voûtées. Brandon se tourne vers Ryan, assis à quelques mètres dans l'un des fauteuils de plastique inconfortables de la salle d’attente. Le teint blême, les lèvres tremblantes, il croise le regard de Brandon. Visiblement, il a tout entendu.
Un ange passe.
«
Viens, allons la voir. »
Ryan hoche la tête. Brandon s’approche, lui tend la main.
«
Allez, viens. »
Les deux frères se mettent en marche dans le couloir trop blanc, passent la porte d’une petite chambre.
Elle repose dans son lit, toute menue et affaiblie.
Ryan s’avance le premier et Brandon reste où il est. Il sait que son frère a besoin de ce moment seul avec leur mère. Ils échangent pendant quelques minutes. Brandon pourrait suivre la conversation, elle est entièrement signée, mais il détourne le regard. Enfin, Ryan lui indique qu’il peut approcher.
Dès que Brandon atteint le lit, Ella agrippe le poignet de son fils avec une force surprenante. Il se penche pour mieux entendre ce qu’elle a à lui dire.
Tu dois prendre soin de ton frère. Ils vont essayer de vous séparer parce que tu es jeune, mais tu dois t’occuper de lui. Promets-moi que tu le garderas avec toi.Soudain suffoqué par sa peine, Brandon acquiesce en silence.
Ella ferme les yeux, sereine.
Ma mère est morte dans son lit ce soir-là. Ryan et moi étions avec elle, la tête posée sur son lit et ses mains sur nos épaules.
Elle est partie tout doucement, comme une plume au vent.
Le lendemain, un homme en complet s’est présenté à la maison. Il venait des services d’aide à l’enfance et il souhaitait « discuter des différentes possibilités qui s’offraient à nous ». Je l’ai renvoyé sans même lui laisser le temps de finir son exposé. Je me doutais que je regretterais probablement mon attitude cavalière, mais j’avais promis à ma mère que je ne laisserais personne nous séparer Ryan et moi.
Ç’a été le début d’un cauchemar légal qui a duré deux ans.
Avec l’argent des assurances, j’ai pris un excellent avocat en droit familial qui, à défaut d’avoir des scrupules à dérober 10 000 $ à un adolescent qui a son frère à charge, a au moins su gagner notre cause. Le jour où j’ai finalement reçu le jugement qui m’accordait la garde de Ryan – je l’avoue sans honte –, j’ai fondu en larmes devant le juge. Ryan aussi.
Les années qui ont suivi ont été assez difficiles.
La bataille légale m’avait coûté une bonne partie de l’argent des assurances et j’ai dû me trouver un emploi pour réussir à couvrir les frais de la vie courante.
Mon frère a toujours mangé à sa faim, mais j’ai souvent sacrifié des repas pour lui.
Je me suis rapidement trouvé un boulot de serveur un restaurant familial de notre quartier. Le salaire était médiocre, mais avec les pourboires, j’arrivais sans trop de mal à joindre les deux bouts.
Pendant un an, j’ai vécu une sorte de période de flottement, pendant laquelle je me suis beaucoup cherché. J’ai finalement décidé d’essayer d’entrer à l’académie du service de police de Long Beach.
J’y suis arrivé et, au bout de deux ans, j’étais officiellement agent de police. Trois ans plus tard, je devenais détective.
J’espère que mes parents sont fiers de moi, peu importe l’endroit où ils se trouvent en ce moment. behind the screenPrénom/Pseudo: adrienne/alegria |
Âge: vingt ans. |
Pays: canada. |
Avatar: tom riley. |
Groupe: dr grey. |
Type de personnage: inventé.
Le mot de la fin: j'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce forum et pour la simplicité qui s'en dégage. j'avais très hâte de me joindre à vous.
(Et, s'il y en a que ça intéresse, mettre cette voiture [
] dans la fiche en tant que caractère crée un bug dans le codage, comme je l'ai découvert.
)